VISITE DU PLUS HAUT VILLAGE D'EUROPE : SAINT VERAN

Chaque quartier possède une fontaine en bois

Vieux toits de lauze.

De la vallée de l'Embrunais à Saint-Véran dans le Queyras, nous passons toujours par le même itinéraire, les gorges du Guil, la Combe du Queyras, très longue et très sauvage, la Maison du Roy où Louis XIII se serait arrêté en se rendant en Italie. Enfin, Château-Queyras se profile sur son promontoire et de là jusqu'à Saint-Véran, il y a environ 15 kms.

La route grimpe à travers les mélèzins de l'Ubac puis, après le ravin de Prats, on aperçoit la demoiselle coiffée.


La vue se dégage enfin sur la vallée de l'Aigue Blanche et l'on rentre dans Molines en Queyras.
Molines en Queyras est située près du confluent de l'Aigue Agnelle et de l'Aigue Blanche. Molines attire de nombreux randonneurs car elle offre de très larges possibilités de randonnées pédestres.
Nous arrivons à Saint-Véran. La présence d'un village dans ce cadre de haute-montagne peut surprendre : la nature y est particulièrement rude. Saint-Véran est patron des bergers auquel est attachée la légende de Saint-Véran et le dragon qui dévastait et terrorisait le pays.

Le village s'étend tout en longueur sur près d'un kilomètre et en pente : il s'étage de 1990 m. à 2040 m. Cette prairie en pente douce culmine à 2990 m. au Pic de Châteaurenard.

Les maisons sont exposées plein sud et font face à un versant beaucoup plus encaissé et sévère dominé par la pointe des Marcelettes (2900 m.).

Saint-Véran se visite à pied. On entre à pied dans Saint-Véran par le bas du village. Sur la gauche, on peut s'attarder chez l'un des sculpteurs en bois ; nous sommes rentrés et nous avons acheté une très belle boîte à bijoux sculptée à un prix fort raisonnable (autre chose que du made in china)...

Saint-Véran est "la plus haute commune d'Europe où se mange le pain de Dieu" comme le rappelle le cadran solaire restauré qui porte un texte en gavot sur le mur de chevet de l'église.

Dans le vieux village pittoresque se superposent aux habitations de vastes greniers à auvents appelés "fustes" : les récoltes y sont mises à mûrir après la moisson que la rigueur du climat oblige à faire prématurément. Les maisons sont construites en bois et en pierre.


Saint-Véran est divisé en six quartiers (Les Fontettes, les Forannes, le Châtelet, la Ville, Pierre-Belle et le Villard) autrefois bien isolés des uns des autres à cause des incendies et entre lesquels, il fut interdit de construire jusqu'en 1875.

Les chalets sont faits de rondins de bois superposés et croisés aux angles.

L'épicerie (fine ?) de Mademoiselle Fine

Vieille fenêtre d'une maison typique du village

La route continue de monter offrant des vues sur la crête de Curlet et l'on accède à la place centrale du village où sont rassemblés l'église, l'office du tourisme et la Mairie. L'église qui fut construite au 17° siècle est entourée de son cimetière et son porche est soutenu par deux colonnes reposant sur des lions provenant d'une église antérieure.

Sur les murs des maisons de Saint-Véran, fleurit toute une collection de cadrans solaires très imagés.

Explications sur les cadrans solaires dans le cœur du village.

Le quartier de la Ville abrite une ancienne pompe à incendie

Les maisons à fustes dominent le haut du village, les fustes s'avancent par rapport aux étages inférieurs et donnent le vertige à ceux qui regardent ces chalets depuis les ruelles d'en bas. Les  fustes sont couverts en bardeaux.

Le toit des granges est couvert en bardeaux.

Le quartier de Forannes abrite une exposition sur l'ancienne mine de cuivre. ci-dessus, un chariot transportant le cuivre.

Une vieille maison dans le bas du village transformée en musée.

Une croix de Mission

Explications sur les croix de Mission.

Près de l'église un four banal qui cuisait le pain pour tout le village

Historique des fours banaux

Vue sur les toits de lauzes...

et sur le clocher de l'église.