VISITE DUNE CITADELLE VAUBAN : MONT-DAUPHIN

Couronnant un promontoire qui domine le confluent des vallées de la Durance et du Guil, s'élève Mont-Dauphin qui apparaît au détour de la N94 comme une citadelle imprenable. Une place forte et fortifiée par Vauban.






Nous sommes étonné de voir ces ruelles larges et droites qui contrastent avec les ruelles étroites des villages montagnards des alentours.

Cette citadelle comme celle de Château-Queyras complétait le dispositif défensif installé par Vauban sur la place forte de Briançon. De vastes casernes forment un rempart extérieur dominant la porte d'Embrun et les gorges du Guil
 

Qui vit dans cette place forte ? Celle-ci était dirigée par un gouverneur en charge d'une garnison pouvant comprendre plusieurs centaines d'hommes lequel était secondé dans sa tâche par les officiers. Les ingénieurs-bâtisseurs sont des militaires participants aux campagnes de l'armée à la belle saison et travaillant sur les chantiers le reste du temps. 




En plus des membres de la garnison vivaient aussi dans la place forte, les serviteurs du gouverneur (domestiques, cocher, etc...) et tout un petit monde civil de prêtres, boulanger, hôtelier, cafetier, barbier... Notre place forte de Mont-Dauphin n'a quant à elle jamais eu une population civile importante.




œuvre de Vauban, la fortification de la porte d'Embrun construite en 1693 est classée aux Monuments historiques en 1966.



Puis nous accédons à l'Arsenal construit au XVIII° concernant deux bâtiments en équerre ; l'un d'eux fut démoli en 1940 par un avion italien ayant lâché une bombe sur l'édifice.

De là, nous arrivons près de l'église où nous sommes frappés par ses proportions. Elle fut aussi dessinée par Vauban mais le manque de crédit et la longueur des travaux n'ont pas permis de l'achever et de ce fait, seul le chœur subsite ce qui explique ses disproportions.

Du côté Porte d'Embrun, existe un vaste espace planté d'arbres. Cet espace ne fut jamais construit faute de population. Des exposants nous ont appris qu'à leur arrivée, dans les années 80, on dénombrait 26 personnes ; aujourd'hui en 2011, ils sont 150. Nous revenons près de la Poudrière dont un bâtiment abrite la Mairie et des salles d'exposition en été.






Les sonneurs de cors au marché de Guillestre.

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